Entre un bal et une répétition, Les Lumb’s restent sourcilleux sur l’organisation ponctuelle de moments conviviaux. En décembre dernier, nous avons inscrit dans nos plannings un week-end consacré a la gastronomie et à ce que l’on appelle dans nos campagnes la "tuaille du cochon", aidés en cela bien sûr par de vrais professionnels dans le respect des traditions…..et du cochon !

RURALITÉ ET TRADITIONS


Il y a déjà longtemps, que, fervents de ripaille

Nous avions en blaguant, caressé l’ambition,

De nous payer comptant, un peu de cochonnaille

Tant pis pour les végans, nous aimons le cochon !


L’affaire fut entendue, pour le début décembre

La bête étant dodue, et faisant bien la maille,

Le saigneur tout de go, l’extirpa de sa chambre

Et se mit "in petto" en tenue de travail ..…..(Travail de cochon ?)


Dès lors pour épauler, les pros de la “charcute”

Un tour fut instauré, et dès le vendredi  (Un tour de cochon aussi ?)

Les premiers désignés, sans perdre une minute

Mirent leurs tabliers, pour faire le hachis.


Mais n’allons pas trop vite, et, dans un premier temps  (Temps de cochon évidemment)

Il fallut tout de suite récupérer le sang  (on dit un sang de cochon aussi, non ?)

Pour faire du bon boudin et honorer la bête

En pensant au festin que l’on avait en tête  (Tête de cochon également)


Le boudin pour “Vin-sang” (Vincent), je vous le dis tout net,

Ne fut qu’un jeu d’enfant, en lichant les cuvettes

Agnès en attendant, se léchait les babines,

Frottant les récipients, tout en courbant l’échine (de porc, bien sûr !)


Le lendemain Thierry, était à la manœuvre

Bien sûr avec l’appui de nouveaux courageux :

Annie en pleine action, et Fred dans ses œuvres

A qui nous réservions…….les oreilles et la queue ! (Queue de cochon toujours)


Pour la suite il fallut se rendre à l’évidence

La relève venue, activa la cadence

Isabelle et Séverin moulant à tour de bras

Des caillettes à la main, en riant aux éclats


Martine en façonnait, un nombre incalculable,

Que Lilou alignait en tapissant la table,

Patrick mitraillait, avec son portable,

Pour de l’instant garder, des traces impérissables.


Thierry de son côté assurait le spectacle,

Débitant des chapelets, comme l’on fait des tresses

Les saucisses fusaient, c’était un vrai miracle

Calibrées et comptées, aussitôt mises en caisse.


Dans le grand malaxeur, se brassaient les terrines

Tandis qu’avec ferveur, on coupait la crépine (Crépine qui en fait n’est qu’un "filet mignon"!)

Séverin l’air pensif, imaginait Perrine

Du plat de son canif, enduisant les tartines


Benoît qui prudemment s’était fait porter Pâle

Assurant nonobstant, son devoir familial

De son air innocent, veillait la camelote

Dont soit dit en passant il évaluait la côte (De porc c’est sûr !)


Et puis le "boudineur", épuisa le sujet

Voyant avec stupeur tous les plats récurés

Notre champion farceur, jugea désabusé

Qu’était arrivée l’heure de finir la journée


Il était vous savez, au turbin depuis "hier"

Révélant de ce fait, un sacré caractère  (De cochon et oui !)

Pour nous ce marathon s’étant bien terminé

Ne reste du cochon plus qu’à le bien manger ! (Le manger comme des cochons, peut-être….)