Ceci constitue un résumé de l’escapade familiale et champêtre des "Lumb’s" en pays de Saugues en Haute-Loire, les 7 et 8 octobre 2017.
Pour moi la Haute-Loire, c’était le
saucisson,
Les parfums de verveine, l’odeur de champignon,
Les fermes aux toits de lauzes, les troupeaux de moutons,
Le haut plateau Vellave, la truite du Lignon.
J’imaginais les filles et l’élu de leur cœur,
Cotillons en dentelles et rubans de couleurs,
Qui tournoyaient jadis en riant aux éclats,
Au rythme des bourrées et des sabots de bois.
Mais en pays de Saugues, hier j’ai découvert,
Une face cachée de ce bel univers,
Des orgues basaltiques, aux mémoires de la pierre,
Des sentiers en sous-bois aux murmures des rivières.
Bête du Gévaudan, contes de Margeride,
Histoires légendaires, vieux esprits des bastides,
Reste de mon séjour, comme source limpide,
Une bouffée d’air pur, une crème antirides.
S’il fallait un prétexte, la musique, encore elle,
Nous avait rassemblés, comme elle fit au Rastel,
Les roues et les soufflets, bourdons et chanterelles
Ont bien joué leur jeu, de leurs accents sensuels.
Mais nous eûmes en prime, les ballades au grand air,
Les senteurs de foin, le fumet de la terre,
Le suint des ovins, le bouquet des bruyères,
Et les odeurs de bouses, séchant dans les ornières.
Si la soif est tenace, féroce est l’appétit,
Il fallait bien becter, et la gastronomie,
Présidait au menu, car question de frichti,
Chacun avait prévu son p’tit plat favori.
Au menu également, une AG annuelle,
Succéda au café, à la corvée d’ vaisselle,
Car si chez Lumbago, la musique ensorcèle,
La rigueur de gestion est réputée nickèle.
Et pour clore le dimanche sur une note un peu folle,
Nous nous sommes projetés à un jet de bagnoles,
Dans une auberge qui, n’avait rien d’espagnole,
Ou nous pûmes à loisir, lécher les casseroles !
Tout ceci étant dit, n’est pas sans importance,
Car aux bals du samedi, le tempo de la danse,
Est fait des ingrédients de ces moments intenses,
Qui plus tard vont forger, les meilleures ambiances.
C'est
ce week-end (de) qu'en chantant, les lumbagos finirent l'été Et à Chabeuil, le groupe entier,
sachant chanter fut convoqué. Benoit patient n'en pouvait plus,
d'les écouter accords perdus, Il décida sans hésiter, de les
inscrire sans leur parler. L'après midi du samedi, le stage
enfin à démarré, Le lendemain fut poursuivi, du
soleil, lui, bien abrités. Le thème était léger, léger; laine au
plafond, et oreillers, Pour tout décor, furent déposés, mais
plus encore, et on baillait. Heureusement, un québécois, tout
agité, s'est posé là, Près d'une étoile nous a guidés,
bourrée de Mars, quelle bonne idée. Par un mistral, des oies portées, ont
donné là: sol fa mi ré. Bémols et dièses, on s'en foutait,
lui sur l'estrade, y revenait. Ce fut en bulles, par qui celui,
sorti tout droit d'une BD Dou dou bou gloup, allez savoir,
qu'en un seul mot, l'homme a topé. Les altis se sont défendues, les
sopran' y sont arrivées, Les basses, les basses, perdus,
perdus, les ténors oui, mais pas complets. Car des ténors, il en fut un, dont le
prénom finit en "in", Entre console et pied d'micro, bien
trop souvent il prit repos Si à une corde il s'agrippa, sûr, de
vocal, elle ne fut pas. Si de larsen on n'en eut pas, de
ronflements, il nous gâta. Le soir venu, ce fut le bal, bonnant
ballant, c'est idéal, Du Canada au Dauphiné, tout le gratin
s'mit à danser. Isa, Isa, j'nai plus de pile, on
m'entend pas, j'vois plus la file, Albin est là, te fait pas d'bile,
quoi que parfois, il est sur l'grill. Après la nuit, bien méritée, le
p'tit, le grand, tout excités, Ont réveillé tout le quartier, de
leur sonnette désaccordée. Ils ont servi gâteaux, boissons, à
leurs convives tout faits maison, C'est un régal que ces gens là, tous
les deux ans, ils remett'ça. En fin d'soirée, eut un concert, par
Grain d'Phonies, il démarra Il ne manqua ni d’souffl', ni d'air,
pas même aux basses, on s'étonna Comme déjà dit, faut pas
pousser, L'24 octobre, nous revenons C'est à Chabeuil qu'on a
niché, c'est à Chabeuil qu'encore nichons.
Les « Lumbagos » étaient présents sur deux fronts en ce week-end de novembre, placé sous l’égide du Folk-club du Val de Drôme « Tradivarius » à Eurre :
Tout d’abord en prenant un immense plaisir à participer aux deux ateliers : accordéon avec Martin Coudroy, et musique d’ensemble avec Aurélien Tanghé ; plaisir le temps d’un week-end, de monter et harmoniser deux morceaux de tradition suédoise.
Ensuite en assurant avec le même plaisir, la première partie du bal du soir, en préambule au duo précédemment cité : Coudroy-Tanghé invités de marque et de qualité de la soirée du samedi.
Il va être temps pour tous maintenant de penser aux choses sérieuses…. je veux parler des fêtes de fin d’année ; et pour nous de travailler pour assurer au mieux la reprise en 2015…..A la revoyure !
Les membres du Groupe LUMBAGO, ont participé cet été aux traditionnelles Nuits Cajun de SAULIEU dans le Morvan.
Tout d’abord pour leur plaisir bien sûr, mais aussi pour celui des danseurs régionaux qui pourront ainsi bénéficier des bons conseils que nous sommes allés "pêcher" en Saône et Loire.
Il faut préciser qu’au-delà des matinées et soirées de danses cajuns endiablées auxquelles il nous fut donné d’assister, nous avons tous participé à un mini stage auprès de musiciens avertis de la sphère du Festival, ceux là même qui nous firent danser le soir venu.
Je citerai donc comme ils me viennent :
Vincent Garrusso (Pain d’Maïs) pour le violon
Christian Fève (Belisaire) pour la guitare
Agnès Benar et Gilles Kusmeruck (Cajun Express) pour le ‘ti fer, le frottoir et l’accordéon diatonique
Et pour la danse cajun et Zydeco (comprendre "Zarico" !) Marilyn Pre et Yann Manac’h (two-step, freezes, valses etc…)
Les soirées se prolongèrent souvent fort tard, en compagnie des "River Zydeco Band", "Blue Bayou", "Ton Ton Gris Gris", "Cajun Roosters", "Euro Cajun Allstars Band", et de l’excellent "Bruce Daigrepont" venu de Louisianne avec dans ses bagages la formidable violoniste "Gina Forsyth", etc, etc……..
Nos nuits au petit village de Moux en Morvan n’en furent que plus courtes.
Les repas pris sur le site du Festival, nous permirent de découvrir la gastronomie Louisianaise et la célèbre Jambalaya (c’était complet chez Bernard Loiseau, table renommée de Saulieu !)
Ce beau programme, nous laissa encore un peu de temps pour aller musarder quelque’instant le dimanche, sur les rives voisines du Lac des Settons, juste avant qu’un "orage morvandiau" ne vienne mettre un terme à notre flânerie champêtre.
Nous garderons tous d’excellents souvenirs de ce week-end musical entre "potes" du trad. et de la musique à danser.